Foxconn, le sous-traitant chinois, célèbre d’Apple a installé en 2014 dans ses usines en Chine un million de robots. Ces «Foxbots» ont pour utilité, dit Terry GOU, le PDG du groupe, d’« aider » les ouvriers et non les « remplacer » , pour répondre aux afflux des demandes en produisant 30 000 appareils d’Iphone 6 par robot par an.

Ce choix est sans doute la meilleure solution trouvée pour accroître la capacité de production avec un coût fixe bas. Ces machines sont autonomes, animées par un système d’exploitation intelligent développé par Google. Avec 20 000 dollars pièce à l’installation, équivalent d’environ 3 ans de salaires pour un ouvrier, sans compter les frais de gestion et les contributions sociales, ni les cantines ou encore les dortoirs, il est sûr que le RI d’un tel investissement vaut de l’or.

Fini donc les critiques de violation des droits de l’homme, des ouvriers qui se suicident, qui refusent de travailler plus de 12 heures par jour et qui réclament des augmentations de salaires. Ces 1 000 000 robots finiront bien par piquer quelques emplois des 1 300 000 ouvriers de Foxconn.

On a beau crier à l’alerte d’une réelle crise de l’emploi, ou encore se féliciter pour l’inaptitude des premiers « Foxbots » installés — la faute en incombant principalement à des processus de fabrication qui évoluent trop vite, cette tendance est désormais inévitable telle que les pompistes disparus.

Face à une population vieillissante, la Chine entend bien se préparer pour une nouvelle ère de révolution industrielle, celle de l’automatisme, de l’intelligence artificielle et de l’imprimerie à 3D.

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