«Ah, si je savais… !» C’est la phrase que j’entends le plus souvent en discutant de l’interculturel avec les gens.

Caricature par Luke McGarry «Business Week» 07juin2012 — sur le chapeau du jeune homme, est marqué en chinois «sot».

«Ah, si je savais qu’on disait oui pour dire non en Chine», m’a confié non sans amertume un entrepreneur récemment, «j’aurais gagné au moins 2 ans …».

«Si je savais que les Chinois ne travaillent pas pendant 15 jours à la fête de printemps, je n’aurais jamais planifié mon voyage en février…», a regretté une consultante.

Quant à un expatrié à Ningbo, ville secondaire non loin de Shanghai, il aurait souhaité faire suivre une formation interculturelle à son épouse avant leur départ, «Si je savais qu’elle aurait tant de mal à s’adapter là-bas!»

Et oui, il faut bien penser à toutes ces différences, ces difficultés, auxquelles nos expériences et nos éducations, même avancées, ne nous n’ont pas forcément préparé.

Même un directeur général d’un très grand groupe industriel, après avoir passé 6 ans en Chine, m’a étonné en me disant: «Ah, si je savais qu’en Chine, le secrétaire général du parti est plus important que le PDG dans une société (étatique) !»

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