Savoir s’adapter et être ouvert :  compétences clés recherchées par les jeunes cadres d’aujourd’hui

L’IFOP (Institut français d’opinion publique) a dévoilé récemment une étude sur la perception par les cadres des «soft skills»compétences professionnelles humaines et comportementales qui sont à l’opposé des «hard skills» — compétences techniques spécifiques à chaque métier.

Parmi plus de mille cadres interviewés, 84% considèrent que savoir s’adapter et être ouvert est la « soft skill » la plus valorisée et encouragée dans l’entreprise. Selon l’IFOP, l’étude met en lumière l’apparition d’une nouvelle génération de cadres, plus sensible à des enjeux allant au-delà de la recherche de compétitivité. Les jeunes cadres d’aujourd’hui tendent à privilégier davantage le sens donné à leur travail ainsi qu’à leur capacité d’adaptation.

A l’heure de la mondialisation et de la modernité

Savoir d’adapter et être ouvert sont des compétences indispensables.

Les sociétés contemporaines où nous nous trouvons sont multiculturelles. Des nations se construisent sur les métissages de population et la cohabitation. Des entreprises se répandent aux marchés internationaux, s’adaptant aux besoins et aux attentes des consommateurs étrangers. Au travail, il n’est plus possible de rencontrer seulement des groupes complètement homogènes, sans échanges ni liens avec d’autres cultures.

Si l’interculturalité n’est plus un phénomène nouveau, sa prise de conscience et sa pratique au sein des entreprises restent toujours à désirer. Pour cause, la confusion entre le multiculturalisme et l’interculturel.

Le multiculturalisme implique l’existence d’une simple mosaïque de cultures qui coexistent. Il est dépourvu de rencontres et de partages entre les différentes cultures. L’interculturel, au contraire, c’est dépasser la simple comparaison ou l’identification à d’autres groupes culturels. Il s’agit de bâtir des passerelles entre les cultures dans le but d’un échange et d’un enrichissement mutuels.

Formation interculturelle ‡ Connaissances des différences culturelles

D’abord, comme toute compétence, le développement de la capacité d’adaptation culturelle peut être accompagné. La formation interculturelle se réalise aussi bien en cursus scolaire que durant une carrière professionnelle.

Cependant, une formation interculturelle devrait être plus qu’une simple cartographie des différences culturelles.

Certes, connaître différentes pratiques et codes selon les pays est important. Mais cela ne peut être suffisant. Des millions de gens travaillent dans des environnements internationaux. Ils n’en continuent pas moins de regarder et juger le monde à travers le prisme de leurs propres références culturelles. Le but d’une formation interculturelle, c’est donc aider les gens à pouvoir dépasser la simple connaissance et à s’approprier une nouvelle approche d’ouverture.

Nos cultures influencent nos perceptions (comment nous voyons les choses), nos cognitions (comment nous pensons les choses) et nos actions (comment nous faisons les choses).  Une formation interculturelle doit faire le lien entre ces éléments, relayant les connaissances « techniques » et leurs mises en pratique « opérationnelles ».

Com Chine espère pouvoir démontrer, à travers ses programmes de formation, un nouveau mode de perception, d’interprétation et d’action  … à la sagesse chinoise.

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